dimanche 9 mars 2008

Patti The Wild


Una Strega vera, verissima... Dans le monde 2, aujourd'hui,, un bon papier, sobre et bien écrit sur la Sorcière du Rock. Il y a quatre ans, à l'Elysée Montmatre, c'était la première fois que je le voyais sur scène. Intense, électrique, superbement hautaine sans condescendance, la majesté des femmes sans compromis. L'allure, l'élégance, le style. D'accord, mais pas seulement, il ne suffit pas d'être maigre et grand et androgyne, tous les mannequins peuvent l'être. Encore faut-il avoir une rage adolescente, une douceur maternelle, un désespoir de poète et une vision de mystique. Et puis sa vie, les morts autour d'elle, qui vivent et qui lui parlent, le rideau gris perle qui sépare la beauté de l'artifice. Des godillots usés, des santiags éculées, une redingote de croque mort alcoolique, la chemise blanche du troisième genre. Elle photographie le chemin de Rimbaud, les bottines de Charlotte Brontë. And you know what ? It means so much for me...

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