mercredi 20 février 2008

Les maîtresses d'école... au bureau !


C'est un déluge de mails que je reçois dans ma boite aux lettres : des demandes de lecture de Tarots, de conseils boulot, mais aussi des plaintes en séries sur ces femmes chef ou collègues atteintes du syndrome "maitresse d'école". Donneuses de leçons, contrôleuses, vertueuses et rigides, l'une de vous parle même de "SSR", comprendre : Syndrome Ségolène Royal... Catéchisme, baguettes et bons points... Que faire chères Toutes ? Comment ne pas se transformer en élèves soumis ou rebelles ? Ce n'est pas facile car derrière la maîtresse d'école, c'est la maman qui se profile. Encore, une fois, je pense que la meilleure chose à faire est de rester professionnelle. C'est-à-dire agir pour soi, plutôt que réagir contre l'autre. Ne pas chercher à amadouer, ne pas chercher à intimider. Si cela est trop lourd à porter seule, n'hésitez pas à demander l'aide d'un coach ou d'un thérapeute, surtout celles qui sentent que des morceaux douloureux de leur histoire familiale remontent à la surface et créent des remous difficiles à apaiser.
Une maîtresse d'école, vous l'aurez compris, ne peut pas être une Strega, elle n'est pas puissante, elle veut du pouvoir, et ce n'est pas du tout la même chose. Souvent ces femmes envient les hommes, rêvent de leur piquer le phallus, elles ne jouent que deux partitions : l'homme ou la maman (gâteau ou fouet) à l'extérieur, et dans leur foyer ce sont des petites filles passives, capricieuses et rancunières... Vous trouverez sans doute ces mots bien durs, ils le sont, mais dans un esprit d'éveil et non de jugement. La vie professionnelle est une merveilleuse opportunité de gagner en connaissance de soi. A condition de se poser toujours comme acteur et non comme victime.

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